mardi 26 juin 2012

Escapade Arlésienne. L'amphithéâtre.

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Nous commençons cette journée un peu plus radieuse par : L’amphithéâtre qui est construit vers 80 / 90 après J.C. Avec un grand axe de 136 mètres de longueur et un petit axe de 107 mètres, il occupe le vingtième rang parmi ceux du monde romain.

De forme d’ellipse sa façade comprend deux niveaux de soixante arcades en plein cintre, séparés par des piédroits massifs de section rectangulaire. Une ouverture plus large souligne les extrémités des deux axes du monument. L'entrée principale ne se trouvait pas au nord comme aujourd'hui, mais du coté ouest.

La cavea, espace réservé aux spectateurs, comprenait 34 gradins, divisés en quatre séries : les maeniana, où les spectateurs étaient répartis selon leur rang social. On estime la capacité initiale du monument à quelque 21 000 personnes. Pour permettre aux visiteurs d'accéder aux différents gradins, avait été développé un ingénieux dispositif de galeries circulaires, de passages horizontaux, et d'escaliers disposés alternativement.
 

Au rez-de-chaussée, la galerie extérieure est particulièrement remarquable, notamment par sa couverture de grandes dalles monolithes.
 
 

 Un attique, aujourd'hui disparu, surmontait la façade : là étaient fixés les mâts servant à tendre un velum 
destiné à protéger les spectateurs du soleil. 

La partie centrale réservée aux jeux et combats (l'arène proprement dite) était séparée des gradins par un mur soigneusement appareillé et le sol de la piste était plus élevé d'environ 2 mètres que le niveau actuel. 

Devenu dès le début du Moyen Age une véritable petite ville close avec rues, place, églises, qui totalisait 212 maisons construites à l’intérieur et contre la façade, il est fortifié par quatre tours.
 

En 1735, le conseil de ville décide d’interdire la restauration des maisons en ruine à l’intérieur du monument et il ne fut dégagé qu’au XIXe siècle. 

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samedi 23 juin 2012

Escapade Arlésienne. Aigues-Mortes. (Fin).

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Puis, nous ferons le tour des remparts longs de 1640 mètres et qui ceignent la cité.

Enceinte pourvue de quinze ouvrages : dix portes et cinq tours qui plonges sur les toits de la cité

et sur les marais salants. 
   

 Promenade fortement agréable même si au dessus de notre tête le ciel noir chargé de lourds nuages accompagnera nos pas et finira par déverser son trop plein.
   

 Puis nous déambulerons dans les rues aux maisons anciennes jusqu’à la chapelle des pénitents gris
 


avant de retourner sur Arles. 
 
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vendredi 22 juin 2012

Escapade Arlésienne : Aigues-Mortes (1).

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La cité de Saint-Louis, port à l’intérieur des terres, naît en 1240 et c’est de là qu’il part pour les croisades en 1248 puis en 1270.
                                           

Le premier signe de la ville que l’on aperçoit de loin est la tour de Constance, unique vestige du château construit sous Louis IX et achevée en 1248. 
                                              

Nous pénétrons dans la ville par la porte de la Gardette et nous nous mettons à la recherche d’un restaurant. Notre choix ce portera sur « L’atelier de Nicolas ». Après un délicieux déjeuner nous irons faire la visite de la tour de Constance, poste défensif de la cité qui se compose de la salle basse de plan circulaire, 
                                                                       

couverte d’une voûte à douze quartiers dont les ogives retombent sur des culots sculptés, eux même portés par des colonnettes polygonales, le tout d’une rare finesse. La salle est agrémentée d’une cheminée qui date de 1868. Nous nous engageons dans l’escalier à vis qui dessert la tour, faisons le tour de la salle par la coursière annulaire, sorte de couloir situé en hauteur dans l’épaisseur du mur, qui permet de surveiller la salle basse,                                                          
                                                                          

puis montons un étage de plus pour nous rendre dans la salle haute qui servit de prison pour les protestants au XVIII ème siècle et dont les murs gardent la trace de graffitis. 
                                                

                                                    

Nous reprenons notre ascension pour déboucher sur la terrasse, poste idéal de surveillance, agrémentée d’une tourelle qui servit de phare.
                                             

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vendredi 15 juin 2012

Escapade Arlésienne. St-Gilles.

Mardi 10 avril 2012.

Notre but de visite du jour étant la Camargue, mais le temps plus que maussade, voire orageux risque fort de nous en dissuader. Nous risquons quand même notre chance et nous faisons un arrêt à Saint-Gilles pour admirer son ancienne abbatiale. Fondé au 7è siècle, le monastère était dédié à Saint Pierre et à Saint Paul. Au milieu du 9è siècle, Saint Gilles, ermite local très vénéré, lui donna son nom. Son tombeau, placé dans l'église, allait y attirer des foules de pèlerins. Le monastère fut affilié à Cluny en 1066. A la fin du 11è siècle, on entreprit la construction d'une très vaste église au-dessus du tombeau du saint. Mais au début du 13è siècle, elle n'était toujours pas terminée. Pendant les guerres de religions, l'église fut partiellement démolie par les protestants. Seules, la crypte et la façade échappèrent à la destruction. 


L’église supérieure du XIIe siècle fut en partie restaurée en 1650. Les tailleurs de pierre ont fait de sa façade un réel chef d’oeuvre de l’art roman. Bien que détériorée durant les guerres de religion et la Révolution, elle demeure un des fleurons de l’art roman. 

 


A l’arrière du bâtiment, subsiste les ruines de l’ancien chœur
  
 

ainsi que de « la vis de Saint Gilles ». Il s’agit d’un escalier hélicoïdal datant du XIIe siècle, portant une voûte annulaire appareillée à neuf claveaux. Cet assemblage s’appuie sur le noyau central et les murs intérieurs cylindriques. Elle a été très tôt une œuvre célèbre, étape des compagnons tailleurs de pierre, qui vinrent
graver leurs surnoms ou leurs devises lors de leur passage
  

Petite déambulation dans le bourg, puis nous prenons la direction d’Aigues-Mortes.

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dimanche 3 juin 2012

Escapade Arlésienne. St-Rémy-de-Provence. Monastère St-Paul-de-Mausole.

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Après la découverte de ce site enchanteur, une ultime visite s’impose à nous avant le retour sur Arles : le  Monastère et cloître de St-Paul de Mausole qui doit son nom de « Mausole » du mausolée des "Julii"qui se trouve à proximité. Des chrétiens construisirent au XIème siècle, à proximité de la source guérisseuse qui se trouve au sein de Glanum et qui attire des pèlerins depuis l'époque gallo-romaine, un prieuré, véritable bijou d'art roman provençal. On y accède par une allée bordée de hauts murs

qui nous mène au monastère merveilleusement préservé, surplombé par son beau clocher roman à deux étages de plan carré coiffé d'un toit pyramidal.

Le cloître s'articule autour de carrés de buis


et à l’arrière des bâtiments un jardin délicatement entretenu donne à la pierre toute sa grandeur.

L’ensemble jouxte la maison de santé Saint-Paul de Mausole où fut accueilli Vincent Van Gogh après l'épisode de l'oreille coupée.

Vincent Van Gogh est arrivé le 8 mai 1889 à Saint-Rémy de Provence, en provenance d'Arles, pour être "interné" selon sa volonté à l'Asile Saint-Paul de Mausole. Fasciné par la qualité de lumière et l'ardente beauté des paysages qu'il découvre à Saint-Rémy, très inspiré, heureux et soulagé de retrouver une ambiance sereine et compréhensive auprès des religieuses et du personnel soignant qui l'accueillent. Cette période saint-rémoise est considérée comme majeure dans son œuvre, où il réalisera 143 peintures à l'huile et plus de 100 dessins en l'espace de 53 semaines. Les tableaux les plus connus sont : « Les iris», « La nuit étoilée», « Oliveraie», « Champ de blé avec cyprès», « Les premiers pas», « Champ de blé au faucheur», « La sieste», « Les cantonniers», « Jardin de l'hospice St-Paul», « Vase avec iris», « La chambre de Vincent à Arles», etc... Cet endroit, frappe le visiteur par la grande sérénité qui s’en dégage.
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samedi 2 juin 2012

Escapade Arlésienne. St-Rémy-de-Provence. Glanum (fin).

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Comprenant la maison d’Atys bâtie au II ème siècle avant J.-C., qui fut occupée pendant près de cinq siècles et connut de nombreux remaniements.

Les thermes et sa piscine agrémentée d’un masque fontaine,


une maison à péristyle dorique,

la maison des antes qui est typique des demeures méditerranéennes avec ses pièces distribuées autour d’une cour à bassin.

Elle doit son nom aux deux pilastres surmontés de chapiteaux corinthiens,

du marché formé de quatre boutiques autour d’une cour entourées de colonnes doriques.

Pour parachever cette visite et se rendre compte de la grandeur du site merveilleux où nous venons de déambuler, nous montons aux belvédères aménagés sur la colline, où s’offre à notre regard une vue panoramique de la petite partie de la ville qui à été découverte.

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