dimanche 27 avril 2014

Escapade Val de Loire. Le château de Chenonceau. (fin).

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En 1559 à la mort de son mari Henri II, Catherine de Médicis reprend possession du château et fait dés 1563 transformer les jardins tout en gardant celui de sa rivale, elle fait aménager  en contrebas de l’avant-cour et du donjon des Marques un nouveau jardin suivant le programme pour le jardin idéal décrit par Bernard Palissy.

Il s’étend sur 5500 mètres carrés agrémenté de cinq panneaux de gazon enrichis de plates-bandes comportant des rosiers tige, des vivaces, des lavandes et quarante boules de buis. Quatre des cinq panneaux entourent un bassin circulaire de quinze mètres de diamètres.

Au abord du château se trouve la ferme qui date du XVI° siècle  

ainsi que le potager

qui produit beaucoup de fleurs afin de fournir chaque semaine jusqu’a 150 bouquets pour agrémenter les pièces du château.

De l’autre côté de l’allée de platanes et sur 1 ha, des ifs taillés à 1 mètres 30 de haut dessinent un labyrinthe circulaire, tels usités par Catherine de Médicis et qui a été reproduit dans les années 1990. Cinq entrées sont proposées mais deux chemins seulement mènent à la gloriette centrale.

Sommée d’une statue de Vénus celle-ci est en bois d’iroko, essence exotique très résistant aux intempéries.

Tout à côté se dressent, relégués depuis 1867 par Mme Pelouze (propriétaire de 1864 à 1888), les monumentaux atlantes qui étaient au rez-de-chaussée et les caryatides qui étaient a l’étage

et qui ornaient la façade nord du château.

Ainsi se termine la visite de ce magnifique château se mirant dans les eaux du Cher.


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lundi 21 avril 2014

Escapade Val de Loire. Le château de Chenonceau (6).

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Nous avons fini la visite des intérieurs du château des Dames, nous allons découvrir maintenant les jardins qui bordent les rives du Cher et qui offre un décor de rêve et d’excellents points de vue sur le château.


En 1547 lorsque Diane de Poitiers reçut en don Chenonceau, un modeste jardin médiéval réunissait verger et potager. De 1551 à 1553 elle fait réaliser par le responsable des pavillons et jardins royaux Philibert Delorme un véritable jardin pour lequel on dut surélever le sol et constituer une terrasse à l’abri des crues du Cher, maçonnée et entourée de fossés profonds



Il s’étend sur 12000  mètres carrés avec huit grands triangles de gazon, bordés géométriquement d’arbustes taillés, ornés en leur centre de volutes de santolines.


Le jet d’eau central a été reconstitué en 2005 d’après celui inauguré en 1577 que Mme Dupin avait fait disparaître au XVIII° siècle.

Bordant le jardin dans un angle se situe la chancellerie bâtie au XVI° siècle et qui servait de maison pour l’intendant du domaine.



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jeudi 10 avril 2014

Les Iroquoiens.

Samedi 29 mars 2014.

Nous nous rendons à quelques kilomètres de chez moi, au musée Gallo-Romain de Saint-Romain-en-Gal qui se situe juste en face de Vienne.
Les deux villes sont séparées par le Rhône.

L'exposition que nous allons découvrir s'intitule :

Les Iroquoiens du Saint-Laurent, peuple du maïs.

Cette exposition est consacrée à la population amérindienne qui a habitée les rives du Saint-Laurent au Canada jusqu'au XVI° siècle.Cette population nous est connue grâce aux témoignages écrit de Jacques Cartier qui les a rencontrés en 1534-1535.
Soixante ans plus tard, Samuel de Champlain ( fondateur de Québec) ne trouvera plus trace de ces peuplades horticoles.  

Des objets de la vie quotidienne telles les poteries produites par les femmes




font revivre ce peuple d'horticulteurs qui a introduit la culture du maïs dans la vallée du Saint-Laurent.

Tendit que les hommes fabriquent leurs pipes.



Dans cette société matrilinéaire, une maison-longue abrite plusieurs familles d'un même lignage maternel.

Les hommes construisent et entretiennent tous les ouvrages d'envergures telles les maisons-longues et les palissades,


assurent la culture du tabac, fabriquent les armes nécessaires à la chasse, à la pêche et à la guerre ainsi que l'ossatures des équipements de transport.


Iroquoiens où Iroquois ?
Ces deux termes ne signifient pas la même chose !
Le mot "Iroquoiens" comme "francophones" pour les français, réfère à une situation linguistique : il désigne les Amérindiens qui parlent une langue appartenant à la grande famille des langues iroquoises.

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