mercredi 26 mars 2014

Escapade Val de Loire. Le château de Chenonceau. (5).

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Nous pénétrons maintenant dans la chambre de César de Vendôme, fils légitimé de Gabrielle D’Estrées et d’Henri IV

puis de celle de Gabrielle D’Estrées la favorite au destin tragique (qui meurt âgée d’une vingtaine d’années et enceinte).

Nous atteignons le second étage

et son vestibule qui dessert


la chambre de Louise de Lorraine, belle fille de Catherine de Médicis, qui a règnées de 1575 à 1589 après son mariage avec Henri III.

Inconsolable du décès de celui-ci, elle transforme Chenonceau en un lieu dédié à la prière et installe une communauté de capucines dans les combles. La décoration de sa chambre reflète son deuil.



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lundi 17 mars 2014

Escapade Val de Loire. Le château de Chenonceau. (4).

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Nous accédons au premier étage par l’un des premiers escaliers droits - également nommés « rampes sur rampes » - en France sur le modèle italien et qui supplantera l’escalier à vis. Il est couvert d’une voûte rampante dont les caissons sont composés de nervures se croisant à angle droit et ornés de figures humaines, de fruits et de fleurs

et nous débouchons sur le vestibule de Katherine Briçonnet qui dessert

la chambre des Cinq Reines qui rend hommage à la Reine Margot, Elisabeth de France, Marie Stuart, Elisabeth d’Autriche et

Louise de Lorraine dont les armoiries ornent le plafond.

Puis, nous découvrons la chambre de Catherine de Médicis

couronnée d’un plafond en bois à caissons carrés, peints et dorés, réalisé au XIX° siècle

qui permet d’accéder au cabinet d’Estampes qui offre une collection de gravures et d’estampes représentant le château à différentes époques.


Ce cabinet abrite le seul plafond du château décoré d’une toile peinte datant du XVIII° siècle.


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mardi 11 mars 2014

Escapade Val de Loire. Le Château de Chenonceau. (3).

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Nous repassons par le vestibule et empruntons un escalier qui nous mène dans les deux premières piles creuses de l’ancien moulin des Marques et où se situe les cuisines du château. 

On imagine marmitons, cuisiniers et valets qui s’affèrent à l’élaboration et à la préparation de mets raffinés pour les fêtes et festins dont raffolait Catherine de Médicis. C’est à elle que l’on doit l’introduction en France des pâtes. Les cuisines sont les plus belles de la Renaissance française. Elle se compose de quatre pièces voûtées dont, la salle à manger des domestiques,

la boucherie.

Nous remontons et découvrons toujours au rez-de-chaussée le salon François 1er qui a été propriétaire du château de 1535 au 31 mars 1547. La cheminée est garnie de niches veuves de ses sculptures

et sont décor est composé de rinceaux et de pilastres.

Au mur nous admirons un portrait de Diane de Poitiers représentée en Diane chasseresse peinte par le Primatice. 

Nous continuons par le salon de Louis XIV où salon rouge qui évoque le séjour que fit Louis XIV le 14 juillet 1650. Au mur trône un portrait de sa Majesté peinte par Hyacinthe Rigaud. 

 La cheminée est décorée de la Salamandre et de l’hermine, animaux symboliques du Roi François 1er et de la Reine Claude de France.
La salamandre se caractérise par sa capacité à résister au feu

et l’hermine symboliserait la pureté.


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lundi 10 mars 2014

Escapade Val de Loire. Le château de Chenonceau. (2).

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Nous remontons le vestibule, mis à la mode par la Renaissance et qui désert les autres pièces de la demeure 

pour découvrir la grande galerie


Désireuse d’aménager de nouveaux jardins, Diane de Poitiers charge Philibert Delorme architecte du roi, en  1547 de jeter au-dessus de la rivière un pont galerie de 60 mètres de longueur. Fin 1559 le château étant récupéré par la reine mère Catherine de Médicis, celle-ci décide d’amplifier le projet de sa rivale en faisant élever deux galeries au-dessus de ce pont déjà existant.

Salle de fête et d’apparat longue de 60 mètres, large de six mètres et éclairé de dix-huit fenêtres, celle-ci est inaugurée en 1577.


Durant la première guerre mondiale, le propriétaire Gaston Menier y aménage un dortoir et transforme le château en hôpital militaire, les soldats pêchant dans le Cher depuis leur lit.


Lors de la seconde guerre mondiale, elle se retrouve sur la ligne de démarcation et la Résistance l'utilise comme lieu de passage en zone libre.  


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lundi 3 mars 2014

Escapade Val de Loire. Le château de Chenonceau. (1).

Mardi 23 juillet 2013.

En cette matinée nous quittons les bords de la Loire pour rejoindre ceux du Cher et faire la visite du château de Chenonceau.

Château qui à traversé l’Histoire à travers divers femmes, telles que Katherine Briçonnet, Diane de Poitiers, Catherine de Médicis, Louise Dupin, Marguerite Pelouze et Simone Menier qui y ont laissées leurs marques et âmes. C’est pourquoi il a le beau surnom de château des Dames.

Nous remontons l’allée d’honneur, cathédrale de verdure avec ses platanes centenaires 

et sommes accueillies par une paire de sphinx qui proviennent du château de Chanteloup,

puis nous traversons le jardin de verdure qui nous mène sur la plate-forme, isolée par des fossés en eau et qui supportait jadis le château médiéval dont il ne subsiste que la tour des Marques du nom des propriétaires dudit château.


La construction du château actuel débute en 1513 sur les piles de l’ancien moulin par la famille Bohier.


Nous pénétrons en son sein par une porte d'entrée monumentale. D'époque François 1er, en bois sculpté et peint, elle porte à gauche, les armes de Thomas Bohier

et commençons notre visite dans la salle des gardes.
Dans cette pièce, à l'origine se tenaient les hommes d'armes chargés de la protection royale.
Les armes de Thomas Bohier ornent la cheminée du XVIe siècle.

Au sol subsistent des vestiges d'une "majolique" du XVIe siècle.

Attenante dans un angle du château se trouve la chapelle qui a été sauvegardée durant la Révolution Française grâce à l'idée de la propriétaire de l'époque, Mme Dupin, d'en faire une réserve à bois.

Les vitraux peints de la Renaissance, détruits en 1944 ont été remplacés dix ans plus tard par ces oeuvres de Max Ingrand.

Nous continuons par la chambre de Diane de Poitiers favorite du roi Henri II.,


puis par le cabinet vert qui était le cabinet de travail de Catherine de Médicis



et par l’ancienne bibliothèque de celle-ci

qui a conservé son magnifique plafond à caissons de chêne sculpté (1525).


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