mardi 3 juillet 2012

Escapade Arlésienne : Abbaye de Montmajour. (1)

...
Après le déjeuner, nous quittons Arles pour l’abbaye de Montmajour qui ce situe sur un îlot rocheux de quarante mètres émergeant des anciens marais. Le mont Majour du latin «major» (plus grand) où se fixe au Xe siècle une communauté de moines bénédictins. Ils édifient au milieu du XIe siècle la chapelle Saint-Pierre, (fermée à la visite pour cause d’une restauration)


puis d’une église abbatiale où sera conservée dans sa crypte la relique de la Vraie Croix qui fera naître un des pèlerinages les plus fréquentés en Europe. La visite guidée commence par l’abbatiale Notre-Dame et par sa crypte qui possède la double fonction de fondation et d’église basse. Elle est presque entièrement troglodyte, le transept et le déambulatoire desservent sept chapelles rayonnantes


et son chevet est à pans polygonaux.

Un plan incliné taillé à même la roche monte vers l’église abbatiale. La nef achevée en 1153 témoigne de l’architecture romane provençale à son apogée.

La chapelle Notre-Dame-la-Blanche conserve deux enfeux.

Le cloître est en pleine restauration, mais les deux galeries ouvertes nous dévoilent toute la richesse des décorations des piliers à cannelures et des chapiteaux romans.
...°koukou42°

6 commentaires:

  1. Beaucoup de sobriété dans cette abbaye. Belle soirée Philippe

    RépondreSupprimer
  2. La célébre abbaye de Montmajour... je ne me l'imaginais pas ainsi, et troglodyte ! elle parait bien blanche, bien sèche; près d'ici nous avons deux églises du XI° troglodytes mais dans la craie, elles sont très humides et sombres. Bon, c'est le Nord... de la Loire ! merci Philippe, bonne soirée

    RépondreSupprimer
  3. j'espere que tu as pu ressortir de l'abbaye?
    un endroit où il doit y faire bon!
    bizz

    RépondreSupprimer
  4. La pénombre de la crypte contraste avec la clarté de l'église.
    On monte vraiment vers la lumière, par le pan incliné taillé dans la roche calcaire...

    RépondreSupprimer
  5. Qu'il est agréable et délicieusement reposant de se promener le long des couloirs d'un cloître...Entre les colonnes, j'imagine un petit jardin avec des oiseaux, dissimulée dans le feuillage une jolie table ronde en pierre au parfum suave de mousse, la statue d'un pèlerin ou d'un savant, une colombe venue se poser là sur son chapeau, le vent faisant frémir quelques roses .....
    Ne m'écoute pas, j'ai trop d'imagination !!!
    Que j'ai aimé cette divine promenade dans la fraîcheur des pierres imbibées de légendes ...
    Que ton week end soit doux et lumineux, bisous : sabine.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. En effet Sabine; déambuler le long de ces colonnes sculptées est un bonheur, même si le cloître est en restauration.
      J'aime ton imagination....

      Supprimer