Nous remontons le vestibule, mis à la mode par la
Renaissance et qui désert les autres pièces de la demeure
pour découvrir la grande galerie
Désireuse d’aménager de nouveaux jardins, Diane de
Poitiers charge Philibert Delorme architecte du roi, en 1547 de jeter au-dessus de la rivière un pont
galerie de 60 mètres de longueur. Fin 1559 le château étant récupéré par la
reine mère Catherine de Médicis, celle-ci décide d’amplifier le projet de sa
rivale en faisant élever deux galeries au-dessus de ce pont déjà existant.
Salle de fête et d’apparat longue de 60 mètres,
large de six mètres et éclairé de dix-huit fenêtres, celle-ci est inaugurée en
1577.
Durant la première guerre mondiale, le propriétaire
Gaston Menier y aménage un dortoir et transforme le château en hôpital
militaire, les soldats pêchant dans le Cher depuis leur lit.
Lors de la seconde guerre mondiale, elle se retrouve sur la
ligne de démarcation et la Résistance l'utilise comme lieu de passage en zone
libre.
...
°koukou42°
On n'imagine pas la rivalité qui opposait ces deux femmes... C'est pourtant bien ce que ce château a vécu et comment il s'est vu transformé !
RépondreSupprimerTrès belles explications, Philippe.
L'histoire que contient ces murs m'avait beaucoup impressionnée aussi.
Bisous,
Cathy.
une belle leçon d'histoire pour un château magnifique
RépondreSupprimerQuelle merveille ce pont, et son histoire encore plus !
RépondreSupprimerEt ces soldats pêchant dans le Cher depuis leur lit me plaisent beaucoup ............(c'est infiniment cocasse !). Catherine de Médicis n'avait pas dû imaginer cela ...!
Bon, cette fois, tu m'as quand même gardé une p'tite truite, non ? Et, saumonée de préférence !
Bisou bisou : sabine.